Indiana Jones et le royaume du crane de cristal

Publié le

Date de sortie: 21 Mai 2008

Genre: Aventure

Pays d'origine: USA

Synopsis:

La nouvelle aventure d'Indiana Jones débute dans un désert du sud-ouest des Etats-Unis. Nous sommes en 1957, en pleine Guerre Froide. Indy et son copain Mac viennent tout juste d'échapper à une bande d'agents soviétiques à la recherche d'une mystérieuse relique surgie du fond des temps. De retour au Marshall College, le Professeur Jones apprend une très mauvaise nouvelle : ses récentes activités l'ont rendu suspect aux yeux du gouvernement américain. Le doyen Stanforth, qui est aussi un proche ami, se voit contraint de le licencier. A la sortie de la ville, Indiana fait la connaissance d'un jeune motard rebelle, Mutt, qui lui fait une proposition inattendue. En échange de son aide, il le mettra sur la piste du Crâne de Cristal d'Akator, relique mystérieuse qui suscite depuis des siècles autant de fascination que de craintes. Ce serait à coup sûr la plus belle trouvaille de l'histoire de l'archéologie. Indy et Mutt font route vers le Pérou, terre de mystères et de superstitions, où tant d'explorateurs ont trouvé la mort ou sombré dans la folie, à la recherche d'hypothétiques et insaisissables trésors. Mais ils réalisent très vite qu'ils ne sont pas seuls dans leur quête : les agents soviétiques sont eux aussi à la recherche du Crâne de Cristal, car il est dit que celui qui possède le Crâne et en déchiffre les énigmes s'assure du même coup le contrôle absolu de l'univers. Le chef de cette bande est la cruelle et somptueuse Irina Spalko. Indy n'aura jamais d'ennemie plus implacable... Indy et Mutt réuissiront-ils à semer leurs poursuivants, à déjouer les pièges de leurs faux amis et surtout à éviter que le Crâne de Cristal ne tombe entre les mains avides d'Irina et ses sinistres sbires ?

Même si j'apprécie les films, je n'ai jamais été un fan incondistionnel des aventures d'Indiana Jones. Si il ne fallait retenir qu'une seule saga culte se serait d'avantage Star Wars dans mon cas. C'est donc sans m'attendre à plus qu'un agréable divertissement que j'ai été voir ce 4ème film et j'en suis ressortis satisfait, ni plus, ni moins.

Ce que j'en retiens c'est avant tout le respect de l'univers, de la franchise, de son atmosphère et de son humour. Ce quatrième long métrage ne bouleverse pas vraiment les codes du genre et s'ancre parfaitement dans la continuité des précédents. Il n'y a pas de rupture entre l'épisode 3 et 4 et ainsi on replonge avec une certaines nostalgie dans les aventures du professeur Jones. néanmoins ce côté "comme au bon vieux temps" risque de rebuté ceux qui s'attendaient à un film plus original. Seul l'humour m'a semblait plus accentué que dans les précédents films à vrai dire.

Le scénario quand à lui tient grossomodo ses promesses. Les retournements de situations sont nombreux, quelques révélations pimentes l'aventure d'Indy et le jeu de piste nous fait voyager dans une amérique du sud, certes historiquement et géographiquement complétement fausse, mais exotique et dépayssante. On regrettera en revanche le côté confus du film et des explications parfois trop longues et qui nuisent à la fluidité de l'histoire. En clair, il y a des moments où on ne comprend pas tout et où on fronce les sourcils devant l'écran mais qu'importe, on se laisse finalement embarquer et les dialogues confus sont contre-balancé par les phases d'action qui viennent répondre à nos questions.

A ce sujet, certaines scènes sont vraiment impressionante. Le film s'ouvre plus ou moins sur un bon quart d'heure d'action sans temps mort et qui va vraiment loin dans la démesure. Les poursuites motorisées sont filmés avec une virtuosité qu'on ne trouve vraiment que chez Spielberg dans ce genre de film et les effets spéciaux s'intègrent la plupart du temps très bien dans le film (exepté dans un séquence très inspiré de "tarzan" un peu raté) même si le metteur en scène nous avait promis un film vraiment old-school.

Old-school, l'ambiance l'est en tout cas! On se plonge dans un univers 60s kitch et humoristique ou les greasers cotoient les sportifs et où la guerre froide fait rage de manière la plus caricatural qu'il soit. C'est donc un film qui s'insère dans la filmographie d'un autre temps, respectant ses codes visuels (l'éclairage est tamisé, les couleurs très kitchs) et politique (l'inspiration cinématographique de la guerre froide y est tout aussi polémique et propandesque).

En somme Indiana Jones 4 permet à Spielberg de renoué avec ça légérté d'antant. On y retrouve un univers riche et drôle qui fait aussi hommage au cinéma des années 60. Harrison Ford n'a rien perdu de son énergie et s'amuse comme un gamin, Cate Blanchett est drôle en caricature soviétique et Shia Lebeouf s'implique toujours autant dans ses personnages. Reste un scénario parfois trop confus mais qu'importe, l'Aventure avec un grand A est belle et bien de retour!

 Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal - Ray Winstone et Harrison FordIndiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal - Harrison Ford



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A
Etant une fan d'Indy, j'attendais beaucoup de ses retrouvailles avec l'archéologue. Si, d'un point de vue rétro, je n'ai pas été déçue - et encore moins par la performance de Ford, ahurissant d'énergie et de prestance - le dénouement du scénario m'a légèrement refroidie. Les "révélations" finales dans les 3 précédents Indiana Jones avaient cette particularité de monter partiellement, d'expliquer sans trop en dire, de laisser plâner le mystère, tout en ayant une justification crédible. Ici, sans en dévoiler la teneur, j'ai trouvé ça too much. Ou amenné maladroitement sans doute. Mais qu'à cela ne tienne, ça fait vachement de bien de retrouver l'aventurier et de constater que la relève est là! :D
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