Les 3 Royaumes
Date de sortie: 25 Mars 2009
Genre: Action
Pays d'origine: Chine
Synopsis:
D'ailleurs sur la pellicule le montage initial donnait dans les 4 heures, de quoi effrayer un distributeur français frileux qui a proposé aux salles de cinéma un nouveau montage de 2h30.
John Woo a-t-il engendrer un nouvel échec? La longueur du film ne risque-t-elle pas d'agir tel un somnifère sur le spectateur? Le nouveau montage ne gache-t-il pas le film? Tant de questions (passionantes) auxquels je vais sans plus tarder vous apportez un début de réponse! (ça c'était de l'intro pleine de suspense non?)
Il est vrai que fort du résultat moyen de film comme Mission Impossible 2 (aah le duel de moto) ou encore Paycheck, John Woo a perdu de sa superbe malgré un style visuel qui en a inspirer plus d'un. Délaisant le cinéma d'action pur et dur, le cinéaste tente le paris du film de guerre ce qui lui permet de mettre en scène un nombre conséquent de scènes de combat toutes plus splendides les unes que les autres. Pas de doute la patte visuelle du maître du cinéma d'action n'a pas était entaché par ses récents échecs, on en prend toujours plein les yeux et on s'étonne des trouvailles visuels dont bénéficient le film.
Là où les 3 royaumes surprend c'est dans l'intégration de toute une phase stratégique. Normalement ce genre de dialogue explicatif est soporifique, confus et ne sert pour ainsi dire pas a grand chose mais ici on est passionée par la description des plans de bataille. Les 3 royaumes se vit un peu comme une partie d'échec entre des joueurs de très haut niveau et pour peu qu'on connaisse un minimum le jeu on ne peut être qu'intéresser. Ici les connaissances dont on a besoin nous sont donner, les explications sont limpides et, avouons-le, les plans de batailles sont juste brillant d'inventivité. Jamais je crois un film de guerre n'avait aussi bien mêler les deux aspect: la stratégie et le combat pur et dur.
L'histoire du film n'est pas en reste seulement le montage très rapide dans le premier quart du film nous empêche d'assimiler avec précision qui est qui. Tout s'éclaire pourtant assez vite car les objectifs du film sont simples. Pour autant la vaste galerie de personnage autant que les rebondissements fréquents donne de la densité au sujet. Il y a ce qu'il faut d'émotion et de lyrisme pour contrebalancer la violence des combats et ne pas provoquer l'overdose chez le spectateur. Ajoutons aussi la présence au casting de très bons acteurs comme Tony Leung ou Takeshi Kaneshiro qui donnent ainsi vie à des personnages charismatiques et attachants. Ceci étant dit on aime le fait que le film pour une fois ne tourne pas qu'autour de ces personnages mais leur donne une certaine "petitesse", dirais-je dans cette enfer de la guerre.
Même si on sent que le film a été remonté et qu'on aurait aimé en voir plus, Les 3 Royaumes est déjà très bien tel qu'il nous a été présenté. Le récit est riche et passionant, les combats magnifiques, et les phases stratégiques sont vraiment intéressantes. On ne s'ennuie pas, mieux on se laisse facilement embarquer dans cette fresque épique grâce à laquelle John Woo retrouve le souffle et l'inspiration qui lui faisait tant défaut en Amérique.
Genre: Action
Pays d'origine: Chine
Synopsis:
En 208 après J.-C., l'empereur Han Xiandi règne sur la Chine
pourtant divisée en trois royaumes rivaux. L'ambitieux Premier ministre
Cao Cao rêve de s'installer sur le trône d'un empire unifié, et se sert
de Han Xiandi pour mener une guerre sans merci contre Shu, le royaume
du sud-ouest dirigé par l'oncle de l'empereur, Liu Bei. Liu Bei dépêche
Zhuge Liang, son conseiller militaire, comme émissaire au royaume de Wu
pour tenter de convaincre le roi Sun Quan d'unir ses forces aux
siennes. A Wu, Zhuge Liang rencontre le vice-roi Zhou Yu. Très vite,
les deux hommes deviennent amis et concluent un pacte d'alliance.
Furieux d'apprendre que les deux royaumes se sont alliés, Cao Cao envoie une force de 800 000 soldats et 2 000 bateaux pour les écraser. L'armée campe dans la Forêt du Corbeau, de l'autre côté du fleuve Yangtze qui borde la Falaise Rouge où sont installés les alliés. Face à l'écrasante supériorité logistique de Cao Cao, le combat semble joué d'avance, mais Zhou Yu et Zhuge Liang ne sont pas décidés à se laisser faire...
Dans un déluge de puissance et de génie tactique, la bataille de la Falaise Rouge va rester comme la plus célèbre de l'Histoire et changer le destin de la Chine pour toujours.
Après ses quelques "égarements" artistiques au pays de l'Oncle Sam, John Woo rentre enfin chez lui pour tenter de renouer avec le succès. Il s'adonne alors à un projet très ambitieux: l'adaptation du classique de la littérature chinoise: Les 3 royaumes, une fresque épique et longue, très longue!Furieux d'apprendre que les deux royaumes se sont alliés, Cao Cao envoie une force de 800 000 soldats et 2 000 bateaux pour les écraser. L'armée campe dans la Forêt du Corbeau, de l'autre côté du fleuve Yangtze qui borde la Falaise Rouge où sont installés les alliés. Face à l'écrasante supériorité logistique de Cao Cao, le combat semble joué d'avance, mais Zhou Yu et Zhuge Liang ne sont pas décidés à se laisser faire...
Dans un déluge de puissance et de génie tactique, la bataille de la Falaise Rouge va rester comme la plus célèbre de l'Histoire et changer le destin de la Chine pour toujours.
D'ailleurs sur la pellicule le montage initial donnait dans les 4 heures, de quoi effrayer un distributeur français frileux qui a proposé aux salles de cinéma un nouveau montage de 2h30.
John Woo a-t-il engendrer un nouvel échec? La longueur du film ne risque-t-elle pas d'agir tel un somnifère sur le spectateur? Le nouveau montage ne gache-t-il pas le film? Tant de questions (passionantes) auxquels je vais sans plus tarder vous apportez un début de réponse! (ça c'était de l'intro pleine de suspense non?)
Il est vrai que fort du résultat moyen de film comme Mission Impossible 2 (aah le duel de moto) ou encore Paycheck, John Woo a perdu de sa superbe malgré un style visuel qui en a inspirer plus d'un. Délaisant le cinéma d'action pur et dur, le cinéaste tente le paris du film de guerre ce qui lui permet de mettre en scène un nombre conséquent de scènes de combat toutes plus splendides les unes que les autres. Pas de doute la patte visuelle du maître du cinéma d'action n'a pas était entaché par ses récents échecs, on en prend toujours plein les yeux et on s'étonne des trouvailles visuels dont bénéficient le film.
Là où les 3 royaumes surprend c'est dans l'intégration de toute une phase stratégique. Normalement ce genre de dialogue explicatif est soporifique, confus et ne sert pour ainsi dire pas a grand chose mais ici on est passionée par la description des plans de bataille. Les 3 royaumes se vit un peu comme une partie d'échec entre des joueurs de très haut niveau et pour peu qu'on connaisse un minimum le jeu on ne peut être qu'intéresser. Ici les connaissances dont on a besoin nous sont donner, les explications sont limpides et, avouons-le, les plans de batailles sont juste brillant d'inventivité. Jamais je crois un film de guerre n'avait aussi bien mêler les deux aspect: la stratégie et le combat pur et dur.
L'histoire du film n'est pas en reste seulement le montage très rapide dans le premier quart du film nous empêche d'assimiler avec précision qui est qui. Tout s'éclaire pourtant assez vite car les objectifs du film sont simples. Pour autant la vaste galerie de personnage autant que les rebondissements fréquents donne de la densité au sujet. Il y a ce qu'il faut d'émotion et de lyrisme pour contrebalancer la violence des combats et ne pas provoquer l'overdose chez le spectateur. Ajoutons aussi la présence au casting de très bons acteurs comme Tony Leung ou Takeshi Kaneshiro qui donnent ainsi vie à des personnages charismatiques et attachants. Ceci étant dit on aime le fait que le film pour une fois ne tourne pas qu'autour de ces personnages mais leur donne une certaine "petitesse", dirais-je dans cette enfer de la guerre.
Même si on sent que le film a été remonté et qu'on aurait aimé en voir plus, Les 3 Royaumes est déjà très bien tel qu'il nous a été présenté. Le récit est riche et passionant, les combats magnifiques, et les phases stratégiques sont vraiment intéressantes. On ne s'ennuie pas, mieux on se laisse facilement embarquer dans cette fresque épique grâce à laquelle John Woo retrouve le souffle et l'inspiration qui lui faisait tant défaut en Amérique.