Le 51e état

Publié le

Date de sortie: 10 Juillet 2002

Genre: Action / comédie

Pays d'origine: USA

Synopsis:

Elmo McElroy est vraiment un individu à part. Chimiste génial, il a mis au point le POS 51, LA drogue parfaite, celle qui vous donne l'impression que Dieu lui-même est venu vous faire signe. Bien décidé à commercialiser son petit chef-d'oeuvre sans intermédiaire, Elmo se débarasse de son encombrant patron, Le Lézard, pour rallier l'Angleterre - le 51e Etat - et s'associe avec Félix Desouza, un petit nerveux qui règne sur l'underground de Liverpool, parle tout le temps et ne supporte pas ce qui est Américain.
Ce qu'ignore Elmo c'est que son ex-patron est toujours vivant, déterminé à se venger et à mettre la main sur la formule chimique. Et en plus il n'est pas le seul : la superbe et dangereuse Dakota Phillips est également sur ses traces.

Toujours sur les traces de Samuel L.Jackson je suis tombé sur le 51ème état, film d'action tinté de comédie dans la veine, semblait-il, des films de Shane Black, Quentin Tarantino et autre amateur de série B. Malheureusement pour  Ronny Yu, auteur récent d'un "Maître d'armes" plutôt bon, son film ne parvient pas à égaler ceux des ténors du genre.

Samuel L.Jackson et Robert Carlyle. Metropolitan FilmExport

Tout commencer plutôt bien pourtant avec un mélange action / comédie qui promettait. La scène d'ouverture promet un rythme soutenu et la dessus le film tient sa parole. C'est d'ailleurs l'une des qualités du film: on a jamais le temps de s'ennuyer. On rit aussi assez grâce à un second degré efficacement dosé mais une fois arrivé en Angleterre tout change. Déjà parce que l'humour du film est basé sur l'exagération et le ridicule, et là ça fonctionne bien, mais aussi sur les clichés et les stéréotypes et là par contre on s'atture un peu voir beaucoup.

Emily Mortimer et Rhys Ifan. Metropolitan FilmExport

De plus si les dialogues tiennent la route et sont parfois même plutôt drôle. L'intrigue, elle, manque un peu de saveur. Cette histoire de drogue tourne un peu en rond et semble n'être qu'un pretexte à des situations comiques ou des scènes d'actions déjantés. Malheureusement le sérieux du sujet fait qu'on ne sait pas trop sur quel pied danser. Pourquoi avoir ainsi voulu nuancer le côté exentrique? Aucune idée mais dans tout les cas ça empêche le film de se démarquer pleinement des autres films du genre comédie/action.

Emily Mortimer. Metropolitan FilmExport

Enfin le problème de taille concerne les personnages ou bien plutôt LE personnage principale. En effet si Samuel L.Jackson est pareil à lui même et joue bien, son personnage manque de dimension. Le kilt le rend exentrique mais hormis cela on ne sait rien de lui et ça ne le rend pas plus intriguant mais simplement fade et peu attachant. Du côté des anglais Félix Desouza nous gave pendant la première moitié du film, l'interprète en faisant des tonnes, mais après être forcé de faire équipe avec Elmo il devient plus sympathique et le duo Samuel L.Jackson / Robert Carlyle fonctionne bien. Emily Mortimer joue bien et à l'un des seuls personnages réellement interessant de l'histoire car son personnage: une tueuse à gage, est un contre-emploie évident.
Enfin le méchant local décroche la palme d'or du personnage ininteressant, bravo à lui.

Robert Carlyle et Samuel L.Jackson. Metropolitan FilmExport

En soit le 51e état n'est pas un mauvais film. Il est rythmé, les séquences d'actions sont sympathiques et certains scènes comiques font mouche mais les personnages peu travaillé et l'histoire pas franchement passionante font qu'on à l'impression d'avoir affaire à un film du dimanche soir...aussitôt vu...aussitôt oublié.




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