King kong
Date de sortie: 14 Décembre 2005
Genre: Aventure / Romance
Pays d'origine: USA
Synopsis:
Ce dernier a dérobé à ses producteurs le négatif de son film inachevé. Il n'a que quelques heures pour trouver une nouvelle star et l'embarquer pour Singapour avec son scénariste, Jack Driscoll, et une équipe réduite. Objectif avoué : achever sous ces cieux lointains son génial film d'action.
Mais Denham nourrit en secret une autre ambition, bien plus folle : être le premier homme à explorer la mystérieuse Skull Island et à en ramener des images. Sur cette île de légende, Denham sait que "quelque chose" l'attend, qui changera à jamais le cours de sa vie...
Quand Peter Jackson a tourné sa version de King kong, tout le monde étaient un peu sceptique et ce même si le metteur en scène avait trois "seigneur des anneaux" largement plébicité par le public et la critique derrière lui. Il n'empêche qu'on ne touche pas aux mythes comme si de rien n'était et King kong est sans doute l'un des films les plus populaire et le grand singe: l'une des figures cinématographique les plus célèbres. On l'attendait donc au tournant.
Et pourtant King kong est une merveille de trois heures pendant lesquelles on ne s'ennuie pas une seconde. C'est un véritable conte de fée moderne qui nous transporte dans le temps puis dans un univers étrange et mystérieux. Le découpage du film permet d'ailleurs de très bien developper toutes ces parties. Ainsi le film est composé de trois parties d'une heure chacune. La première partie nous présente le New York des années 30 et évoque la grande crise de 29 qui a mit le pays à mal. Il s'attarde sur les éléments de l'époque mettant le contexte en place puis présente les héros: Ann Darrow, Carl Denham, Jack Driscoll. Cette première partie est d'ailleurs elle même découpée en deux puisqu'une bonne demi-heure s'attarde sur le voyage en bateau et instore d'hors et déjà une dose de mystère et d'angoisse.
En effet King kong ne renit pas son héritage horrifique et fantastique. Le singe géant a d'abord été une figure effrayante: un monstre...C'est pourquoi le début de la seconde partie instore un climat très oppresant, ponctué de symbole tirés du registre de l'horreur et du fantastique: le brouillard, la nuit, l'isolation, les scultures étranges..
Biensûr ce genre ne dure pas, une fois Kong entré en scène, le film prend le partie pris de l'Aventure avec un grand A. Une course poursuite du meilleur niveau est lancée entre le singe et sa captive d'un côté, et Jack Driscoll venu délivré sa bien aimé de l'autre. Là encore c'est le classiscisme de l'histoire qui fait des merveilles. Tout fonctionne toujours aussi bien malgré les années. Par la suite Peter Jackson enrichie l'histoire avec ces ajouts personnels qui complexifient l'intrigue en développant énormement la romance entre le grand singe et Ann. Une romance intelligente d'ailleurs puisque le rapprochement de ces deux personnages abandonnés et seuls devient rapidement passionant.
Dans un même temps, l'action est constante et les séquences grandioses s'enchainent à l'exemple d'une course poursuite alletante avec des dinosaures où d'un combat magistral entre Kong et des T-rex. Les amateurs de grand spectacle en auront aussi pour leur argent!
Vient alors la troisième partie et à mes yeux la plus passionante: Celle de New York avec en prime cet instant culte en haut de l'Empire State Building. Cette partie est sans aucun doute la plus touchante et la plus réussit, l'histoire d'amour entre Ann et Kong est magnifisé par ses moments de quiétudes innatendues qu'ils vont trouvé sur un lac gelé où en haut d'un immeuble. La mort de Kong est brillante et pointe du droit la bétise humaine avec douleur. Impossible de ne pas être touché à la fin de ce film.
Mais King kong n'est pas qu'une grande fresque d'aventure épique et d'amour, c'est aussi un film visuellement époustouflant. Le paysage new yorkais de jour est à coupé le souffle. La reconstitution est tellement travaillé qu'on s'y croirait. La jungle rappelle par moment les décors du seigneur des anneaux et dans tout les cas on reconnait la patte du metteur en scène qui livre des séquences d'actions encore supérieur et dont l'imagination engendre des créatures innatendues et saisissantes. Enfin la dernière partie contiennent certaines des plus belles images du cinéma de ces dernières années. Voir le levé de soleil du haut de l'empire state building reste une vision magnifique et rarement égalé ces derniers temps.
Enfin la B.O de James Newton Howard est l'une des plus réussies également. Le thème principale mélange tout les aspects du film: l'aventure, le fantastique et l'amour tendis que le thème final en cinqs parties: the beauty kill the beast, est bouleversant.
Ensuite la performance des acteurs est sans pareille. Naomi Watts rend crédible une histoire d'amour avec un singe! C'est inouïe et innatendu mais ce couple moitié numérique est sans aucun doute plus crédible que certains couples du cinéma de ces dernières années. Jack Black est lui aussi égale à lui même et apporte une touche d'humour non négligable au film tendis que Adrien Brody est lui aussi très bon même si il se fait régulièrement voler la vedette par le gros nounours de sept mètres de haut.
Si il était sorti un mois plus tard, King kong aurait surement eu la première place de mon top 5 2006 dans les catégories: meilleur film, meilleur actrice, meilleure bande originale et meilleur travail esthétique. En effet King kong est un petit chef d'oeuvre, un rêve de gosse pour Peter Jackson qui rend hommage à l'original tout en suivant sa propre voix pour au final se trouver. Peter Jackson prouve que les remakes sont utiles et peuvent être très réussis.
