London Boulevard
Scénariste sur quelques films de Ridley Scott et de Scorsese, William Monahan s'essaye pour la première fois à la réalisation avec London Boulevard, thriller assez barrée et dans la lignée des films de Guy Ritchie ou l'on découvre un Colin Farrell en gangster repentie au service d'une star un peu dépressif.
Romance un peu téléphoné et surréaliste, London Boulevard n'en est pas moins un film qui sait mélanger les genres et les registres. Les gangsters loosers et autres personnages décalés de l'univers évoquent forcément Guy Ritchie ou même Tarantino mais en plus des influences des polars anglais on retrouve chez Monohan un côté western assez innatendu.
Dramatique d'une certaine façon, le film réserve pourtant des moments très drôles pour peu qu'on adhère à cet humour pince sans rire assez particulier et aux répliques brute de décoffrages qui font souvent mouche. A ce petit jeu Keira Knightley s'en tire avec les honneurs lorsqu'elle explique à raison que les actrices ne sont là que pour donner l'occasion au héros de parler de lui. Monahan ne fera pas la même erreure que dans ces films qu'il critique puisqu'il donne à son actrice un vrai rôle romantique, drôle et pétillant. En face d'elle on retrouve un Colin Farrell bien dirigé et moins cabotin que dans certains de ses films, preuve qu'il est un très bon acteur dès lors qu'il est entre de bonnes mains (l'exemple du nouveau monde l'avait d'ailleurs bien démontré), il faut dire que son personnage singulier et ambigu est bien écris et qu'on s'y intéresse facilement.
Les amateurs des films de gangster britanniques devraient adhérer à ce trip un peu maladroit par moment mais plein de bonnes idées et qui à toujours le bon mot pour faire réagir le spectateur. Un thriller baroque de qualité, ni plus ni moins.
Romance un peu téléphoné et surréaliste, London Boulevard n'en est pas moins un film qui sait mélanger les genres et les registres. Les gangsters loosers et autres personnages décalés de l'univers évoquent forcément Guy Ritchie ou même Tarantino mais en plus des influences des polars anglais on retrouve chez Monohan un côté western assez innatendu.
Dramatique d'une certaine façon, le film réserve pourtant des moments très drôles pour peu qu'on adhère à cet humour pince sans rire assez particulier et aux répliques brute de décoffrages qui font souvent mouche. A ce petit jeu Keira Knightley s'en tire avec les honneurs lorsqu'elle explique à raison que les actrices ne sont là que pour donner l'occasion au héros de parler de lui. Monahan ne fera pas la même erreure que dans ces films qu'il critique puisqu'il donne à son actrice un vrai rôle romantique, drôle et pétillant. En face d'elle on retrouve un Colin Farrell bien dirigé et moins cabotin que dans certains de ses films, preuve qu'il est un très bon acteur dès lors qu'il est entre de bonnes mains (l'exemple du nouveau monde l'avait d'ailleurs bien démontré), il faut dire que son personnage singulier et ambigu est bien écris et qu'on s'y intéresse facilement.
Les amateurs des films de gangster britanniques devraient adhérer à ce trip un peu maladroit par moment mais plein de bonnes idées et qui à toujours le bon mot pour faire réagir le spectateur. Un thriller baroque de qualité, ni plus ni moins.