Limitless
On en parlait comme l'une des bonnes surprises de l'année et Limitless peut en effet compter sur une idée plutôt original. Le film de Neil Burger, réalisateur à qui on doit le sympathique L'illusionniste, nous compte en effet l'histoire de Eddie Morra écrivain paralysé par l'angoisse de la page blanche a qui on offre du NZT, médicament miracle qui augmente ses capacités cérébrales et fait de lui un sur-homme que rien ne peut arrêter, mais très vite Eddie comprend que ce médicament est plus dangereux qu'il n'y paraît.
Quoique classique dans son schéma narratif, l'intrigue de Limitless est bien trouvé mais on sent assez rapidement que le potentiel du film n'est pas vraiment exploité. On s'attend à des rebondissements et il n'y en aura finalement que très peu, Limitless se contente de raconter l'ascension d'un looser et si j'ai apprécié le côté un peu amoral de l'histoire j'ai trouvé l'ensemble assez mou et sans surprise, comme si le scénariste avait peu à peu renoncer à explorer les pistes que son sujet ouvrait. Même la fin du film s'avère décevante et on pourrait même parler de non-fin tant Limitless peine à conclure et se prend les pieds dans une confrontation orale lourdingue et assez puéril entre DeNiro et Bradley Cooper.
Cooper a qui il est en revanche difficile de reproché quoique ce soit, son dynamisme et son charisme s'accordant parfaitement à son personnage sur-vitaminé à qui il parvient à donner de l'intérêt. Je regrette en revanche de voir Abbie Cornish cantonné à un rôle quasi inexistant alors qu'il s'agit d'une des actrices les plus talentueuses de sa génération, même De Niro fait un peu de la figuration dans un film où les seconds rôles peinent à s'affirmer.
Il faudra en revanche retenir une réalisation très correct dont on retiendra l'image plus ou moins terne selon que Eddie soit ou non sous NTZ. Un choix pas forcément très subtile mais qui donne au film une vraie identité visuelle. Limitless n'est donc pas un mauvais film mais à cause d'un scénario mal exploité il n'est finalement qu'un petit thriller agréable à suivre mais assez maladroit.
Quoique classique dans son schéma narratif, l'intrigue de Limitless est bien trouvé mais on sent assez rapidement que le potentiel du film n'est pas vraiment exploité. On s'attend à des rebondissements et il n'y en aura finalement que très peu, Limitless se contente de raconter l'ascension d'un looser et si j'ai apprécié le côté un peu amoral de l'histoire j'ai trouvé l'ensemble assez mou et sans surprise, comme si le scénariste avait peu à peu renoncer à explorer les pistes que son sujet ouvrait. Même la fin du film s'avère décevante et on pourrait même parler de non-fin tant Limitless peine à conclure et se prend les pieds dans une confrontation orale lourdingue et assez puéril entre DeNiro et Bradley Cooper.
Cooper a qui il est en revanche difficile de reproché quoique ce soit, son dynamisme et son charisme s'accordant parfaitement à son personnage sur-vitaminé à qui il parvient à donner de l'intérêt. Je regrette en revanche de voir Abbie Cornish cantonné à un rôle quasi inexistant alors qu'il s'agit d'une des actrices les plus talentueuses de sa génération, même De Niro fait un peu de la figuration dans un film où les seconds rôles peinent à s'affirmer.
Il faudra en revanche retenir une réalisation très correct dont on retiendra l'image plus ou moins terne selon que Eddie soit ou non sous NTZ. Un choix pas forcément très subtile mais qui donne au film une vraie identité visuelle. Limitless n'est donc pas un mauvais film mais à cause d'un scénario mal exploité il n'est finalement qu'un petit thriller agréable à suivre mais assez maladroit.