L'agence
Philip K. Dick n'a beau n'avoir jamais travaillé pour le cinéma de son vivant, son oeuvre elle entretient des liens très étroits avec le 7ème art. Depuis Blade Runner en 82, nombreuses sont ses oeuvres ayant été adapté au cinéma. Malheureusement ses nouvelles servent bien souvent de base à des adaptations feignantes et moyennes et les amateurs de science fiction attendent bien souvent ses films avec autant d'envi que d'appréhension.
En ce qui concerne l'Agence, le bilan risque une fois encore d'être un peu mitigé mais pas pour les raisons qu'on pourrait craindre. Pour résumé, le film parle d'un homme qui tombe amoureux d'une femme qu'il n'aurait jamais du rencontrer. En effet l'univers est régis par une agence qui surveille étroitement les humains et les empêche de dévier du cours de leur existence. David Norris, puisque c'est son nom, va bien entendu refuser de se soumettre à l'autorité de cette mystérieuse agence et tenter à la fois de retrouver la femme qu'il aime et d'échapper à ses poursuivants.
L'idée est bonne et le film tient globalement bien la route. On pourrait reprocher à l'Agence une conclusion un peu trop facile mais c'est sans doute le seul faux pas d'un film à la fois rythmé, prenant et souvent surprenant. Matt Damon y est très bon mais on ne doutait pas qu'un tel habitué des courses poursuites ne soit pas à son aise dans ce registre et Emily Blunt aurait sans doute mérité un rôle plus étoffé.
Le problème c'est que le film manque d'ambition. La mise en scène est assez plate. Le film n'est pas mal réalisé mais il ne se démarque jamais véritablement. On sent que ça manque un peu d'envi et que si George Nolfi filme tout ça très proprement il n'ose jamais s'emparer du récit pour en faire plus qu'un petit thriller romantique. On passe donc un bon moment mais L'agence n'est pas un film inoubliable.
En ce qui concerne l'Agence, le bilan risque une fois encore d'être un peu mitigé mais pas pour les raisons qu'on pourrait craindre. Pour résumé, le film parle d'un homme qui tombe amoureux d'une femme qu'il n'aurait jamais du rencontrer. En effet l'univers est régis par une agence qui surveille étroitement les humains et les empêche de dévier du cours de leur existence. David Norris, puisque c'est son nom, va bien entendu refuser de se soumettre à l'autorité de cette mystérieuse agence et tenter à la fois de retrouver la femme qu'il aime et d'échapper à ses poursuivants.
L'idée est bonne et le film tient globalement bien la route. On pourrait reprocher à l'Agence une conclusion un peu trop facile mais c'est sans doute le seul faux pas d'un film à la fois rythmé, prenant et souvent surprenant. Matt Damon y est très bon mais on ne doutait pas qu'un tel habitué des courses poursuites ne soit pas à son aise dans ce registre et Emily Blunt aurait sans doute mérité un rôle plus étoffé.
Le problème c'est que le film manque d'ambition. La mise en scène est assez plate. Le film n'est pas mal réalisé mais il ne se démarque jamais véritablement. On sent que ça manque un peu d'envi et que si George Nolfi filme tout ça très proprement il n'ose jamais s'emparer du récit pour en faire plus qu'un petit thriller romantique. On passe donc un bon moment mais L'agence n'est pas un film inoubliable.